L'utilisation d'un orchestre harmonique (cuivres, vents, percussions) changeait également des concerts que j'écoute d'habitude joués par des orchestres symphoniques. Ne pas voir de violons sur la scène était quand même étrange.
Au menu de ce concert:
David Maslanka: Mother Earth
On commence le voyage sur terre! Et peut être même dès sa création. C'était pêchu et une très bonne introduction. On démarre le concert très fort!
Carl Nielsen: Helios-ouverture
Un compositeur danois, ou peut être LE compositeur danois le plus connu? Son inspiration pour ce morceau était la course du soleil au dessus de la mer Égée. Ni Miklos ni moi n'avons été convaincus par ce morceau (ou son interprétation), un peu ennuyeux parfois et pas très clair dans ses intentions. On est encore le matin? Ou c'est le midi? Peut être le soir? On ne sait pas trop.
Après l'énergie donnée par le premier morceau, celui là est un peu trop plat. On se retrouve avec un trop plein d’excitation et on ne sait pas trop quoi en faire...
Johan De Meij: UFO
C'est le premier concerto pour Tuba ténor (Euphonium) que j’entends. Plutôt intéressant, j'imaginais bien un UFO se balader au dessus de la terre où j'ai pu reconnaître des thèmes un peu plus "far-west", Africains ou Asiatiques. Le thème principal est très joli mais a tendance à ne pas être mis assez en valeur, on a souvent des silences ou des arrêts brusques qui auraient pu être adoucis avec le thème.
Après la pause, on quitte définitivement la terre avec:
"Désolé Dave, j'ai bien peur de ne pas pouvoir faire ça..."
Un grand classique que tout le monde a du entendre au moins une fois ne serait-ce parce que c'est le thème principal de 2001 l'odyssée de l'espace. L'inspiration pour cette symphonie étant bien entendu du poème philosophique de Nietche "Ainsi parlait Zarathustra" et plus globalement de l'évolution de l'Homme depuis ses origines au surhomme. Un thème qui a du sens dans ce concert puisque nous quittons notre planète d'origine, la terre, pour se diriger vers l'espace.
David Gillingham: Galactic Empires
On entre bien dans ce que l'on peut attendre d'un space opéra. Difficile de trouver une bonne version sur internet mais l'interprétation auquel on a eu droit était bien.
"Dis lui ses quatre vérités à cette grosse bouboule!"
Je voulais absolument assister à ce concert juste pour ce morceau là. J'aimerai un jour avoir la possibilité d'assister à la totalité de la symphonie de Holst. Petite déception par contre... c'était lent, trop lent. C'était plus "Celui qui apporte la joie" en maison de retraite. Ironiquement, seule la partie lente était à la bonne vitesse à mon goût. Bref, déçue.
John Williams: Star Wars Saga
Je ne pense pas avoir besoin de présenter ni les films ni la musique. Comme ce sont des morceaux extrêmement connus du grand public, le chef d'orchestre ne s'est pas amusé à utiliser des arrangements étranges (oui, je suis toujours un peu amère pour l'arrangement utilisé pour Jupiter) et on avait donc ce à quoi l'on s'attendait.
Bref, autant j'ai trouvé le choix des morceaux très bon, on ressent parfaitement l'histoire, le thème, sa progression. Le chef d'orchestre n'hésitait pas à expliquer le morceau qu'il allait présenter, en danois certes, ce qui limitait un peu notre compréhension, mais l’effort était là. Par contre la qualité des morceaux et des arrangements variaient beaucoup ce qui nous a finalement laissé un peu sur notre faim.
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